Juliette Châteauvert est une artiste interdisciplinaire de la relève ancrée et originaire de la forêt boréale. À travers l’installation, l’art imprimé, le bioplastique, la sculpture et le texte, elle explore des questionnements sur l’humain et sa relation avec son environnement. Issue d’une ville forestière, elle s’intéresse particulièrement aux villes qui habitent un territoire en l’exploitant jusqu’à l’épuisement de ses ressources. Le lien entre l’humain et son territoire est alors au centre de sa réflexion.

Empreint d’un sentiment de nostalgie causé par l’observation des changements liés à la crise climatique dans sa ville natale, son travail se veut une invitation à la réflexion collective. La collecte d’objets devient pour elle une forme d’ancrage, un geste de mémoire. L’intégration de matériaux naturels et locaux est alors important dans son processus créatif, lui permettant d’explorer la matérialité de manière intuitive et organique. Il devient donc essentiel pour elle d’adopter une démarche consciente et sensible qui respecte les lieux qu’elle habite. Les matières qu’elle préconise comme la cire d’abeille, le bioplastique, le bois et le papier témoignent de cette volonté de créer en dialogue avec le territoire plutôt qu’être en opposition avec celui-ci.

À propos de l’artiste:

Originaire de Lebel-sur-Quévillon, Juliette Châteauvert est une artiste de la relève qui lie la création et la nature. Diplômée du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue en Arts visuels (2022), elle termine actuellement son baccalauréat en Arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Sa première exposition solo fût présentée dans les vitrines d’arts actuels de Lebel-sur-Quévillon (2025), ainsi que pour Fais-moi l’art dans le cadre de leur projet, Station libre (2025). Elle est également publiée dans son premier recueil collectif, Fragments et dans la 16e édition du Magazine Pica, Momentum.